Lancé en 2016 à l’initiative d’Europol, le projet No More Ransom revendique avoir aider plus de 200 000 victimes de ransomware à récupérer leurs fichiers gratuitement.
Trois ans après son lancement pour apporter une aide concrète aux victimes de ransomware, le projet No More Ransom fait un bilan d’étape.
Depuis son lancement à l’initiative d’Europol, le site a enregistré quelque 3 millions de visiteurs uniques et aurait permis à « plus de 200 000 victimes » de récupérer gratuitement leurs fichiers. Un magot de 108 millions $ aurait ainsi échappé aux rançonneurs.
109 ransomware décryptés par No More Ransom
Sur le site No More Ransom, disponible en 35 langues, on trouve aujourd’hui un peu moins d’une centaine de ces outils sur qui permettent de lutter contre 109 familles de rançongiciels, qu’ils soient conçus pour chiffrer des fichiers ou bloquer des des machines.
Le projet est soutenu par 150 partenaires, dont 42 agences de détection et de répression, 5 agences de l’UE et 101 entités publiques et privées qui l’ont rejoint depuis 2016.
Les grandes absentes de No More Ransom sont les autorités étasuniennes : aucune administration en charge de la sécurité intérieure et extérieur n’y participe.
Pourtant les entreprises et les administrations n’échappent pas aux menaces. Selon une récente étude, 55% des sondés dirigeants de PME aux Etats-Unis paieraient une rançon pour récupérer leurs données. Le pourcentage grimpe à 74% pour les PME plus importantes employant entre 150 et 250 salariés.
La crainte du Ransomware as a Service
Un résultat inquiétant alors que se développe les plateformes de Ransomware as a Service.
Une nouvelle tendance, disponible sur le Dark web, qui permet à des cybercriminels expérimentés de vendre leurs services au plus grand nombre. Cela permet à des malfrats novices en programmation, de s’associer à des experts de la création de ransomware qui codent pour eux.